« POLICES! » Quand les cicatrices des violences policières se mettent à parler.
Sonia Chiambretto publie, pour la collection « Des écrits pour la parole » chez L’Arche, une deuxième version de Polices !, une oeuvre poétique et politique au format très original. Cet ouvrage court et puissant traite de front les violences policières et le rapport des hommes à l’autorité. Un poème à l’actualité brûlante qui touche autant qu’il…
« FANNY ET ALEXANDRE » Le théâtre, j’y crois !
L’histoire rappelle une tragédie grecque. Une femme perd son mari, et après son deuil, noie son chagrin dans une nouvelle union, qui paraît lui amener amour, sécurité, et un certain cadre. Autant pour Émilie Ekdahl que pour ses enfants orphelins de père, Fanny et Alexandre. Mais la perversion de leur nouveau beau-père plongera les adolescents…
« VERTE » Sorcellerie, football et Big Bisous
Février est, par essence, un mois déprimant. Cela tient probablement à l’absence de soleil (quoique les derniers jours tendent à prouver le contraire), les vacances au ski (surtout quand on y va pas) ou encore le fait que c’est un mois de 28 jours, ce qui est absurde. Ça manque de magie, voilà. Ça tombe…
« GIRLS AND BOYS » Un savoureux dîner en enfer
Le théâtre du Petit-Saint Martin accueille jusqu’au 30 mars la première mise en scène française de Girls and Boys, la toute dernière pièce de l’auteur britannique Dennis Kelly. Le résultat est à la hauteur de ce bijou littéraire et le sublime encore davantage. Le coup de cœur avait été immédiat lors même de la lecture…
« LA MÉNAGERIE DE VERRE » ou le théâtre des sentiments de la jeunesse
Tout le charme de cette mise en scène de « La Ménagerie de verre » réside dans l’écrin qu’offre l’espace contigu du Théâtre de Poche : le spectateur pénètre dans le salon des Wingfield, au plus près des membres de cette famille américaine. La pièce de Tennessee William écrite en 1944 appartient au registre du…
« AM KÖNIGSWEG » L’éclatement de la violence désespérée
C’est une constatation accusatoire. Sans fil rouge, sans histoire, juste un regard aveugle et peiné sur l’état de notre monde. Elfriede Jelinek prend comme prétexte, comme support, mais non comme essence de son texte, l’élection malheureuse de Donald Trump, sans jamais le nommer, pour exprimer un certain désespoir quant à la situation de notre monde….
