« EPOC (POUR EN FINIR AVEC) » Projet orgasmophonique
Dix minutes avant l’ouverture des portes, l’équipe d’Epoc boit un verre dans le bar du théâtre. Ça papote tranquillement, ça sourit, ça respire la détente. Difficile d’imaginer que c’est la première en les voyant. Ils ne ressemblent pas vraiment aux habituels acteurs stressés des grands soirs. Il faut dire qu’Epoc est un peu un ovni…
« ZAUBERLAND (LE PAYS ENCHANTÉ) » Opéra déraciné
Un piano en fond, deux pots de fleurs en avant-scène, à cour et jardin. Le pianiste Cédric Tiberghien (métronome précis et puissant) et la soprano Julia Bullock (d’une humanité et d’une sensibilité folle) entrent en scène, saluent, et se lancent dans les Dichterliebe de Schumann – seize livrets composés à partir des poèmes de Heinrich…
« GUERRE ET TÉRÉBENTHINE » Petites et grandes Histoires. Les mémoires sensibles de Jan Lauwers
La MC93 place l’artiste belge Jan Lauwers sous les projecteurs avec deux pièces programmées en une semaine, une très belle occasion de découvrir le travail de cet artiste unique. En plus de sa pièce phare créée en 2014, La Chambre d’Isabella, il présente sa toute dernière création, une adaptation remarquable du roman Guerre et Térébenthine…
« VARIATIONS SUR LE MODÈLE DE KRAEPELIN (OU LE CHAMP SÉMANTIQUE DES LAPINS EN SAUCE) » La Cie Ka ravive la mémoire collective, un voyage onirique
Le titre du livre du jeune auteur italien Davide Carnevali annonce déjà tout un programme. Écrit en 2008, le texte s’inscrit dans la droite lignée des écritures dramaturgiques contemporaines qui donnent au metteur en scène une grande liberté sur la composition et la déstructuration de la pièce, constituée ici de fragments qui peuvent être travaillés…
« CELEBRATION » Une invitation manquée…
Ne met pas en scène Harold Pinter qui veut ! Dernière pièce du célèbre auteur, Célébration, actuellement présentée au théâtre de Belleville par Jules Audry jusqu’au 28 avril, en est malheureusement l’exemple concret. Le dramaturge, au style singulier, jonglant sans cesse entre absurde et humour noir en vue de peindre une critique féroce de la…
« LE POSTILLON DE LONJUMEAU » Une comédie romantique acidulée sous le règne de Louis XV
Dans sa volonté toujours constante de remettre sur la scène contemporaine de grandes œuvres oubliées, l’Opéra-Comique s’attaque désormais au Postillon de Lonjumeau, d’Adolphe Adam, qui fut représentée plus de 500 fois dans les soixante années suivant sa création en 1836, mais n’a plus foulé les planches de la salle Favart depuis… la fin du dix-neuvième…
