« LE DIREKTØR » Si Molière écrivait sur les dirigeants néo-libéraux
Adapté du film Direktøren for det hele, Oscar Gómez Mata propose sur scène une nouvelle forme de l’œuvre de Lars von Trier plutôt qu’une simple retranscription. Si les thèmes abordés sont évidemment similaires, le metteur en scène utilise les codes du théâtre avec pertinence dans sa volonté de faire apparaître certains écueils du travail d’aujourd’hui…
« LA TRILOGIE DE LA VENGEANCE » Quand Simon Stone repousse les limites de sa dramaturgie
Adepte des réécritures ultracontemporaines librement inspirées d’auteurs classiques, Simon Stone se saisit désormais de grandes figures du théâtre élisabéthain (Shakespeare, Ford, Middleton, et leur contemporain espagnol Lope de Vega) pour tisser une fresque théâtrale puissante et éclatante, réflexion sur le statut des femmes dans ces récits masculins de déchaînement des passions, libération des rôles féminins…
« L’AUTRE FILLE » Lettre à une sœur inconnue
« C’est une photo de couleur sépia … » Les premières paroles, comme des notes de musique, chuchotées dans le noir, entraînent sans détour au partage d’un secret. Rapidement, la parole s’anime et la comédienne Marianne Basler apparaît. L’autre fille, très beau texte d’Annie Ernaux de 2011 répond à une commande de la collection «…
« LE FILS » Quand endoctrinement religieux rime avec perte d’humanité…
C’est par une salve d’applaudissements nourris que s’achève Le Fils, spectacle mis en scène par David Gauchard au Théâtre du Rond-Point. Une réponse unanime des spectateurs à ce seul en scène interprété avec justesse et émotions par Emmanuelle Hiron. En guise de scénographie, un simple clavecin en bois sur lequel la comédienne joue quelques accords….
« LES DAMNÉS » Le pouvoir obscur de l’idéologie
Une idéologie, quelle qu’elle soit, peut grandir et s’insinuer partout. Elle constitue un danger en elle-même. Sans se faire remarquer, elle prend le contrôle des personnes, des plus faibles au plus puissantes, et les instrumentalise, les privant de toutes leurs libertés d’opinions peu à peu. En reprenant le scénario du film de Visconti, et donc…
« JE PARLE À UN HOMME QUI NE TIENT PAS EN PLACE » Une traversée de la solitude
Une bouteille à la mer. Ou plutôt des dizaines de bouteilles. C’est ce que Jacques Gamblin propose au spectateur de découvrir. Dans sa propre solitude, il parle à l’audience comme il a tenté de parler à son ami Thomas Coville, lors de l’une de ses tentatives de tour du monde en solitaire. Le comédien tente…
